A peine quelques jours après que le candidat m'est appelé...
Oui, il y a bien deux erreurs dans ce début de phrase.
- confusion est/ait :
- est = verbe (ou auxiliaire) être conjugué au présent. Suivi d'un participe passé, il forme le passé composé. Ex. : il est appelé chez le proviseur au moins une fois par semaine.
- ait = verbe (ou auxiliaire) avoir conjugué au subjonctif présent. Utilisé, suivi d'un participe passé, il forme le subjonctif passé. Ex. : bien qu'il m'ait appelé(e) plusieurs fois, je ne lui ai pas répondu.
- il s'agit donc ici d'une confusion d'homophones, des mots qui se prononcent pareil, non homographes, c'est-à-dire qu'ils s'écrivent différemment. C'est une erreur courante, facilement corrigée à la relecture. Encore faut-il connaître la règle !!
- La phrase aurait donc dû être écrite ainsi : A peine quelques jours après que le candidat m'ait appelé... Cependant, subsiste une erreur.
- erreur d'emploi du subjonctif :
- "après que" doit être suivi de l'indicatif et non du subjonctif. Nous sommes après un événement qui a eu lieu. On doit donc employer le mode de la réalité : l'indicatif.
- Il peut y avoir de rares exceptions où "après que" est suivi du subjonctif, notamment lorsqu'on emet une hypothèse pour le futur.
La phrase correcte est donc :
A peine quelques jours après que le candidat m'a appelé... + passé composé
Ou dans un langage plus soutenu et plus littéraire : à peine quelques jours après que le candidat m'eut appelé... + passé simple (indicatif)
Y voyez-vous plus clair maintenant ?
- Je rédigerai prochainement un billet pour essayer de clarifier ces notions de subjonctif et d'indicatif. J'y reparlerai de cet exemple.
Les élements figurant en bleu dans ce billet, on été rajoutés après la première publication, pour répondre au commentaire de Lérig, ci-dessous - merci pour sa participation - et améliorer la qualité de mes explications.